Cette croyance constitue sans doute la plus grande légende urbaine concernant la dentisterie! Oui, une dent qui a besoin d’un traitement de canal peut faire très mal mais le traitement lui-même est sans douleur. C’est même ce dernier qui va vous permettre d’obtenir un soulagement. Il est vrai qu’une dent infectée peut être difficile à engourdir mais une fois l’anesthésie installée, tout se fait sans sensibilité.

En fait, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Les deux matériaux, que ce soit l’amalgame (gris) ou le composite (blanc), ont des propriétés différentes qui vont les avantager dans certaines situations.

L’amalgame, par exemple, est moins affecté par l’humidité lors de sa mise en place. Ce faisant, il est à prioriser lorsqu’on ne peut pas bien contrôler la salive ou le saignement de la gencive. Puisqu’il prend de l’expansion avec le temps, le scellement à la jonction entre le plombage et la dent sera plus étanche. Par contre, étant donné que cela exerce une pression sur les parois autour du plombage, celles-ci peuvent être plus sujettes à fracturer.

Le composite, quant à lui, est un plombage collé, ce qui permet de l’appliquer en couches plus minces et ainsi de faire des préparations moins profondes donc plus conservatrices. Il est aussi plus facile de faire de grosses reconstructions avec ce matériel. Cependant, comme il se contracte légèrement lors de la prise, l’apparition de « joints » entre la dent et le plombage peut être facilité. Il est aussi très important que sa mise en bouche soit faite sans aucune humidité : pas de salive et pas de sang!

Pas toujours mais… presque!

En fait, il est de plus en plus rare que les dents de sagesse aient assez d’espace en bouche pour faire une éruption complète. Lorsqu’une dent est recouverte partiellement par la gencive, celle-ci est sujette bien sûr à la carie mais aussi aux infections parce qu’il devient très difficile de la nettoyer convenablement. En effet, une dent de sagesse qui n'est pas complètement erruptée est fortement propice à s'infecter. C'est ce qu'on appelle une péricoronite et c'est ce qui nous amène le plus souvent à extraire ces dents. S'il vous est déjà difficile de bien déloger la plaque et la nourriture maintenant, imaginez à 80 ans, il y a fort à parier que le manque de dextérité rendra cette mission pratiquement impossible. C’est pourquoi nous conseillons l’extraction et ce, plus tôt que tard.

Pour un dentiste, un examen sans radiographie c’est comme un cuisinier qui ne goûterait pas à ses plats ou un artiste qui peindrait les yeux fermés. Bref, c’est possible mais ce n’est pas souhaitable.

Beaucoup de caries vont se former entre les dents et la seule façon de détecter ces dernières avant qu’elles ne causent de la douleur et entraînent un traitement de canal, c’est grâce aux radiographies. Cela est sans compter toutes les pathologies, kystes, abcès ou cancers qu’elles peuvent nous permettre de déceler.

À titre informatif, nous sommes d'ailleurs dotés d'un système de radiographie numérique qui permet de réduire l'exposition à un minimum, soit l'équivalent d'une journée au soleil. Ce n’est donc pas ces radiographies qui, au bout de la ligne, feront une quelconque différence.

La réponse est justement : pas vraiment!

Si on fait un parallèle, le dentifrice blanchissant est comme un papier sablé à gros grains alors que les autres dentifrices, surtout ceux pour dents sensibles, sont plus à grains fins. Résultat : vos dents ne « blanchiront » pas en tant que tel mais les tâches de surface sur celles-ci vont moins se former ou disparaître plus facilement créant ainsi une impression de blancheur. Ce faisant, les dentifrices blanchissants sont plus propices à développer une sensibilité au froid de vos dents.

Seuls les blanchiments utilisant un peroxyde, comme ceux chez le dentiste, vont réellement changer la couleur de vos dents et blanchir la dent elle-même en profondeur. Cet effet est même assez durable dans le temps.